L'Automobile Magazine
21/11/2025
La Fédération française des véhicules de collection souhaite que le nouvel impôts sur les "actifs improductifs" contenu dans le projet de loi des finances fasse une exception pour le "patrimoine automobile". Au nom d'un marché qui génèrerait des milliards d'euros de chiffres d'affaires chaque année et qui rassemble un grand nombre d'emplois.
Dans le projet de loi des finances pour l’année prochaine figure un morceau qui concerne le patrimoine automobile français. Chacun se fera son idée sur le qualificatif de « patrimoine » pour l’automobile qui reste un produit de consommation courante comme tant d’autres, à l’inverse de la pierre, censée être intemporelle. Mais pour la FFVE (Fédération française des véhicules d’époque), ce patrimoine automobile pourrait se retrouver menacé par le nouvel impôt sur ces fameux « actifs improductifs ». Parmi eux, les biens immobiliers non productifs, les biens meublés dont les yachts et autres avions, mais aussi…
les voitures de collection.
Pour l’heure, la méthode de calcul n’est pas claire concernant ces dernières mais on sait qu’elles rentreront dans le calcul de l’impôt, notamment pour des collections dépassant les 250 000 €. De son côté,
la FFVE milite pour que l’on exclut l’automobile ancienne de cet impôt en rappelant qu’il ne s’agit pas uniquement d’un « actif improductif » car le marché de la voiture de collection rapporte gros à l’Etat par d’autres biais :
garages, tourisme, assurance, tous ces véhicules génèrent de l’argent et maintiennent des emplois, notamment pour la restauration et l’entretien des véhicules.
Pour convaincre les décideurs politiques, la FFVE a mené l’enquête en partenariat avec Yougov. Plus de 12 000 personnes ont répondu au questionnaire qui permet d’avoir un tour d’horizon intéressant des dépenses annuelles autour de la voiture de collection.