Italpassion
16/11/2025
2025 est décidément en train de devenir l’année des Ferrari F40 en vente. Après la mystérieuse
F40 « fantôme » aux kilomètres presque irréels en juin, la
F40 « blue chip » proposée peu après, l’exemplaire
estimé près de 10 millions de dollars en juillet, puis
l’exclusive F40 Verde Fortunato apparue en août, voici qu’une nouvelle star s’apprête à entrer dans l’arène des enchères. Et pas la moindre : la Ferrari F40 livrée neuve à Alain Prost, quadruple champion du monde de Formule 1.
Cadeau de bienvenue pour le nouveau roi de Maranello.
L’histoire de cette F40 commence en novembre 1989, à un moment charnière de la carrière d’Alain Prost, surnommé « Le Professeur ». À la fin de la saison, auréolé de son troisième titre mondial, le Français quitte McLaren et rejoint
Ferrari pour 1990. Il devient alors le premier pilote engagé par la Scuderia depuis la disparition d’Enzo Ferrari. En guise de cadeau de bienvenue, quoi de plus naturel que de lui remettre les clés de la voiture la plus rapide du monde, cette F40 produite à seulement 1 315 exemplaires.
Le châssis numéro 83249, un modèle destiné au marché suisse, a été construit dans la configuration la plus pure : sans catalyseurs ni suspension ajustable. Prost en prend livraison… mais ne l’utilisera jamais. Avant de la revendre, il signe le toit de la voiture, une signature qui sera ensuite protégée par un vernis transparent toujours visible aujourd’hui.
La longue carrière de cette F40.
Après Prost, c’est le pilote et collectionneur Graham de Zille qui acquiert la F40. La voiture apparaît alors dans l’édition d’avril 1997 du magazine Motor Sport, dans un reportage réunissant trois icônes : la F40, la 288 GTO et la F50. Le journaliste Andrew Frankel, subjugué, écrira cette phrase restée célèbre : « Dans l’art de la sauvagerie maîtrisée, la F40 n’a aucun équivalent. »