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The Beast, voiture légendaire au moteur d'avion, revient aux enchères en Angleterre. Mais son acheteur pourrait-il faire face à des poursuites judiciaires ?
Acheter une voiture unique et, dans la foulée, recevoir la visite des juristes de la marque la plus tatillonne qui soit ? L’histoire a déjà existé. Et elle plane à nouveau sur le retour aux enchères de la très singulière The Beast, un engin hors normes qui fait frissonner les passionnés autant que les avocats.
Elle repasse sous le marteau chez Historics Auctioneers, en Angleterre, avec une présentation remaniée. Une vente annoncée pour fin novembre, une estimation solide, et surtout un détail revenu au premier plan. Un détail qui a autrefois envoyé son créateur au tribunal. Et qui pourrait, qui sait, rallumer la mèche…

V12 de 27 litres et 750 ch : l’argument qui fait grimper les enchères.
Il y a deux ans et demi, The Beast avait été adjugée 72 500 £, soit un peu moins de 82 000 € environ. Cette fois, l’estimation grimpe entre 75 000 et 100 000 £ (environ 85 000 à 113 000 €). Pas si surprenant pour une pièce unique. Et pourtant, l’auto ne se présente pas exactement comme lors de sa précédente apparition.
Le jaune flashy a laissé place à un gris sombre, via un covering. Le jaune d’origine dort toujours dessous. La face avant a aussi changé d’allure. Le nombre de projecteurs a été divisé par deux, ce qui renforce encore la ligne interminable du capot. Et ce capot démesuré n’est pas un effet de style, loin de là. Il cache un V12 Rolls-Royce Merlin dérivé du Meteor, un bloc d’origine aéronautique de 27 litres, crédité d’environ 750 ch selon les informations fournies. Un moteur d’avion dans une voiture, un contraste qui intrigue au premier regard.