Autoplus
11/06/2025
Les plaques d'immatriculation noires, prisées des amateurs de voitures anciennes, ne sont pas toujours autorisées : voici ce qu'il faut savoir. Pour préserver l'aspect historique de leur véhicule, les amateurs de voitures anciennes sont nombreux à adopter des
plaques noires. Mais est-ce bien légal ?
Des plaques d'immatriculation noires appréciées.
Avant d'adopter, en 1993, des plaques réflectorisées blanches à l'avant et jaunes à l'arrière, les voitures immatriculées en France portaient des plaques à fond noir et à caractères blancs ou gris, depuis 1950. Aujourd'hui, même si elles sont désormais bien plus rares, vous pourrez toujours croiser de telles plaques en circulation sur nos routes : elles sont très souvent utilisées par les
collectionneurs de voitures anciennes, qui veulent conserver l'intérêt historique ou nostalgique de leur véhicule. Mais, alors que les plaques réfléchissantes blanches sont devenues la norme, cette pratique est-elle vraiment autorisée ?
Selon l’article 4 du décret paru au Journal officiel du 17 juillet 1996, les
plaques d'immatriculation à fond noir, dépourvues des identifiants territoriaux et européens, sont autorisées sur les véhicules
mis en circulation avant le 1er janvier 1993, date à laquelle les plaques minéralogiques sont passées de fond noir à fond blanc à l’avant, et à fond jaune à l’arrière. De plus, leur fond est devenu blanc à l’avant et à l’arrière depuis 2009.