Le Figaro
28/02/2025
Philippe Tranchon et sa Peugeot 203 célèbrent cette année leurs 40 ans de «vie commune», selon ses termes. Le symbole d’une époque «où les gens étaient heureux», raconte-t-il.
«Depuis ma tendre enfance, je répétais régulièrement que ma 1re voiture serait une Peugeot 203». Entre Philippe Tranchon et le constructeur sochalien, c’est l’histoire d’un coup de foudre. Si l’on utilise ce champ lexical de l’amour, c’est parce que lui-même le revendique. «Oui je peux parler d’une relation intime avec ma voiture», répond-il quand on lui demande si tel est le cas. «Mais attention je ne confonds pas l’humain et la machine. Je partage bien ma vie avec mon épouse. D’ailleurs preuve en est, la voiture ne répond jamais quand je lui parle», raconte-t-il.
Tout commence donc en 1985, lorsque Philippe, fraîchement bachelier et jeune titulaire du permis de conduire, réalise son rêve : acquérir une Peugeot 203. «Mes parents m’avaient fait une promesse : si tu as ton bac du 1er coup, on te l’offre. Et visiblement, cette carotte a eu de l’effet sur moi puisque j’ai réussi la mission. «C’était la liberté absolue, je pouvais aller où je voulais, quand je voulais». La voiture, «une Parisienne d’occasion mais aussi première main», l’attendait rue Poliveau à Paris, un quartier universitaire. «D’ailleurs je suis revenu voir son propriétaire régulièrement car il avait été ému lorsque je suis parti avec. Cela m’avait touché», se rappelle Philippe.