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Elle ne fait que trois caractères, mais vaut plus que certaines supercars : la plaque "NSW1", émise en 1910, a été vendue aux enchères pour près de 7 millions d’euros. Un symbole historique devenu objet de spéculation.
Cette plaque d’immatriculation est tout sauf banale. Délivrée en 1910 en Nouvelle-Galles du Sud, elle a d’abord été attribuée au commissaire de police, puis transmise au fondateur d’Australian National Airways (compagnie aérienne), Sir Frederick Stewart. Restée dans la même famille depuis les années 1930, elle n’avait jamais été vendue… jusqu’à ce mois de juin 2025.
Un vestige historique.
Adjugée pour 12,4 millions de dollars australiens (environ 7 millions d’euros), elle explose le précédent record national — la plaque "4", vendue en 2017 pour 1,38 million d’euros. Mais cette vente n’est pas seulement une affaire de chiffres. Conservée pendant 115 ans, cette plaque est aujourd’hui perçue comme un objet d’art et de patrimoine.
Les plaques, nouveaux objets de spéculation de luxe.
Si ces plaques atteignent de tels sommets, ce n’est pas uniquement par nostalgie. En Australie, comme ailleurs, les plaques à un ou deux chiffres deviennent des actifs convoités, recherchés par collectionneurs et investisseurs. Elles ne nécessitent aucun entretien, ni taxe, ni assurance, et leur valeur grimpe d’année en année.
La plaque Q1 (Queensland) s’est ainsi vendue 3,4 millions d’euros, la "8" en Australie-Méridionale a dépassé les 1,3 million, et Victoria 14 a franchi 1,28 million.
À Dubaï, la plaque "7" a même atteint près de 20 millions d’euros, tandis que la mythique "F1" au Royaume-Uni vaut environ 18 millions. Moins encombrantes qu’une voiture de collection, ces plaques deviennent des trophées d’élite dans les garages les plus fermés du monde.