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En 1985, le collectionneur Louis Lacroix créait à Saint-Martin-du-Lac un lieu rassemblant une quarantaine de voitures hippomobiles. Quarante ans plus tard, son fils Franck perpétue son œuvre et le musée de la voiture à cheval compte parmi les plus importants de France avec près de 80 modèles.
C’est l’histoire d’un père et son fils animés par la même passion. Et qui ont créé à eux deux l’une des plus belles collections de voitures hippomobiles. Récupérateur de métaux né en 1928, Louis Lacroix commence dans les années 70 à mettre de côté quelques modèles qu’il dégote ici ou là dans le cadre de son travail. Simples fruits du hasard au départ, ses acquisitions deviennent au fil du temps de plus en plus ciblées. « Il s’est pris au jeu petit à petit et s’est mis à en chercher », confirme son fils, Franck.
Le paternel parcourt la France pour trouver des voitures intéressantes et en rassemble rapidement une quarantaine. Désireux de partager ses découvertes, il ouvre en 1985, dans une dépendance du château de La Garde à Saint-Martin-du-Lac, le musée des attelages de la Belle époque.
Si la collection migre pendant quelques années dans le Lot afin d’offrir de meilleures conditions aux véhicules et aux visiteurs, elle est finalement rapatriée à Marcigny. En avril 2006, dans un ancien et vaste garage automobile de la rue de Borchamp, père et fils ouvrent au public le musée de la voiture à cheval. Si le premier est malheureusement décédé en 2022, le second poursuit avec conviction son œuvre.