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Stef n'a pas moins de 450 vélos dans son garage. De belles pièces restaurées et d'autres qui attendent de l'être. Cet été, il ouvrira son propre musée avec une scénographie qu'il a longuement réfléchie. 
Dans son village, tout le monde l'appelle Stef. On le connaît pour sa passion immodérée pour le vélo et la petite mécanique. Depuis son premier vélo, un Delcroix fabriqué dans le nord de la France, il est resté fidèle à l'objet. Aujourd'hui, il en possède pas moins de 450 montures, toutes anciennes, restaurées ou en cours de restauration, dans son garage. Certaines pièces sont rares comme ce Gauthier, un des premiers produits, ou ce Carton rutilant, tous deux en parfait état.
"Je suis un ancien coureur cycliste, je suis tombé dedans quand j'étais petit. Je ne peux plus faire du vélo sportivement, alors je m'intéresse à l'histoire du vélo". On sent de la nostalgie chez ce féru de la petite reine. "Les vélos maintenant sont fabriqués pour être performants. À l'époque, c'était pour que ce soit joli", explique-t-il en détaillant la ligne d'une bicyclette noire qu'il est en train de restaurer.
Un projet de musée.
"C'était une super époque, je pense. Il y avait tout à inventer". Et tout récréer, c'est son moteur. "Mon projet, c'est de reconstituer une rue de 1910 avec cinq magasins d'époque, avec le mobilier, les objets et tout, et tout". Stef est fasciné par la manière de travailler de cette époque, le soin apporté à l'usinage et l'implication des artisans.
Après quelques travaux, son garage deviendra un musée. Steph y présentera ses merveilles et leur histoire, et il ne manque pas de ressources. Sa réputation fait qu'il est souvent sollicité pour récupérer toute sorte de pièces. Il ne faut pas beaucoup insister pour qu'il commence une visite improvisée.